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Les sorcières : des femmes qui portent la marque du diable

25 octobre 2007

France Lavoie

Vous ne désirez pas courir les rues le soir du 31 octobre, mais êtes tout de même intéressé à vous imprégner du thème de la journée? Le théologien Patrick Snyder présentera une conférence sur le thème Les sorcières : des femmes qui portent la marque du diable.

En 1609, Henri IV envoie le magistrat Pierre de Lancre au Labourd pourchasser les nombreuses sorcières qui infectent le pays. En fait, le magistrat est persuadé que Satan est le maître absolu du Labour. Pour freiner cet élan démoniaque, il doit donc éliminer les responsables de cette situation.

Pierre de Lancre livrera un combat de tous les instants au diable dans le corps même de la femme à travers la recherche de «la marque corporelle» de Satan. Pour lui, cette marque qui apparaît sous forme de crapaud ou patte de lièvre est signe d'appartenance à un groupe de sorcières et d'asservissement au diable. Si la marque peut devenir la preuve qu'il y a eu pacte entre les sorcières et le diable, elle sera l'élément juridique parfait pour prononcer la condamnation au bûcher de nombreuses sorcières. Mais comment prouver aux juges la pertinence de cette marque? C'est d'ailleurs ce sur quoi s'attardera le professeur Patrick Snyder lors de cette conférence.

C'est donc un rendez-vous à 19 h au Carrefour de l'information. Patrick Snyder profitera également de l'occasion pour souligner la sortie de son dernier ouvrage : Trois figures du diable à la Renaissance : l'enfant, la femme et le prêtre (Éditions Fides). Une séance de signature et une rencontre avec l'auteur est prévue à la librairie de l'Université de Sherbrooke de 20 h à 21 h.

Pour ceux qui ne pourront être présents le 31 octobre, Patrick Snyder présentera aussi cette conférence le lundi 29 octobre à 19 h 30 au centre Paulines, situé au 2661, rue Masson, 2e étage.